Avec plus de 385 000 salariés, l’industrie agroalimentaire dégage un chiffre d’affaires de 170 milliards d’euros. Pilier de l’économie française, elle souffre malgré tout d’une image détériorée auprès des consommateurs. Un « contrat filière« a alors été signé il y a un peu moins d’un mois entre le gouvernement et les industriels. En s’engageant côte à côte, les deux partis souhaitent redynamiser la filière agroalimentaire et lui donner un nouvel élan.
Pour mieux répondre à la demande des consommateurs, cet accord est construit autour de quatre axes :
Améliorer la traçabilité des aliments
Le maître mot de ce point est la « transparence ». L’objectif est de créer une carte d’identité numérique des produits afin de répondre aux attentes des consommateurs en termes de traçabilité et de qualité des aliments.
Développer les protéines du futur
Les deux partis s’engagent à financer des projets de recherche dans le domaine des protéines végétales, d’insectes ou issues des biotechnologies en remplacement de la viande.
Soutenir la recherche sur les produits fermentés
Les aliments fermentés ont le vent en poupe. Ce troisième point vise à valoriser la richesse des ferments, et le savoir-faire des entreprises dans ce domaine. Ainsi, le projet « Ferments du futur » vise à mettre en place en 2019 une plate-forme de recherche pour soutenir des projets, ainsi que des jeunes entreprises du secteur des micro-organismes, de la bio-production et de la fermentation.
Encourager l’emploi
Enfin, ce dernier axe tend à améliorer l’accès aux compétences et aux recrutements dans la filière agroalimentaire où de nombreux postes ne sont pas pourvus. Le but étant de développer l’attractivité des métiers et s’inscrire dans les impératifs de la transition écologique.