Ca bouge dans le monde des biotiques, et pas qu’un peu ! Nous allons aborder un sujet qui émerge et fait de plus en plus de bruit : les postbiotiques. L’occasion de faire le point sur les actualités du moment :
- La diffusion d’une définition officielle des postbiotiques par l’ISAPP
- Le lancement du postbiotique LBiome™ par Adare Biome
- Les postbiotiques sont-ils un marché d’avenir ?
Une définition officielle pour les postbiotiques
C’est l’actualité qui fait parler d’elle ces derniers temps dans le monde des biotiques. L’ISAPP, l’International Scientific Association for Probiotics and Prebiotics, a publié un consensus officiel sur la définition des postbiotiques.
A preparation of inanimate microorganisms and/or their components that confers a health benefit on the host.
Ici, le choix de chaque mot a été pesé. Par exemple, inanimé plutôt que mort ou inerte, pour faire passer les bons messages, à savoir : les postbiotiques ont bel et bien une activité biologique. Cette actualité a toute son importance dans le monde des biotiques. En effet, il s’agit de :
- Clarifier ce qui se cache ou non derrière ce terme
- Aligner les acteurs des biotiques sur une seule et même définition
- Faire la lumière sur cette catégorie d’ingrédients montante
LBiome™, incontournable des postbiotiques
Si les acteurs sur le marché des biotiques sont nombreux, ils se font plus rares sur le marché des postbiotiques. Adare Biome préempte le segment avec son ingrédient LBiome™, positionné comme la référence des postbiotiques. Derrière ce lancement, nous retrouvons Adare Biome, la division de Adare Pharma Solutions spécialisée sur le microbiome. Adare Biome qui est notamment connu pour son médicament Lactéol. Et c’est un acteur sur lequel il faudra compter dans le monde des biotiques à l’avenir.
En effet, les postbiotiques sont positionnés en frontal avec les probiotiques :
- Des ingrédients plus stables, notamment par leur côté « inanimé »
- Une sécurité démontrée, notamment en termes d’antibiorésistance par exemple
- Des bénéfices santé largement étudiés et démontrés
3 raisons de surveiller LBiome™
LBiome rassemble tous les critères d’un ingrédient à surveiller.
- Un ingrédient technique : association de 2 souches L. fermentum et L. delbrueckii et du milieu de culture et un process de fabrication propriétaire ECHO
- Un ingrédient soutenu scientifiquement, avec près de 50 études scientifiques publiées
- Une utilisation possible dans tous les segments qui performent aujourd’hui : nutraceutique, boissons et aliments fonctionnels, que ce soit pour les humains ou les animaux de compagnie.
Pourquoi croire aux postbiotiques ?
➡ Nathalie Lévy, directrice de pôle Nutraceutique chez Nutrikéo, nous donne son avis :
« Les postbiotiques ont vraiment toutes leur place dans la tendance que l’on appelle « Revolubiome » chez Nutrikéo. Les challenges R&D, réglementaire et de communication de continuent de dynamiser le secteur des « biotiques ». Grâce à l’inactivation, les postbiotiques permettent d’explorer une plus grande variété d’applications : pharma, cosmétique, agroalimentaire, feed….
En effet, les problématiques de stabilité et conservation reste à ce jour un frein majeur dans l’utilisation des probiotiques. Seul Ganeden et sa souche Bacilus coagulans BC30 semblait avoir réussi ce défi haut la main puisqu’on pouvait retrouver ce probiotique dans des cookies, boissons, crèmes glacées ou des biscuits. Notons d’ailleurs que Ganeden avait lancé Staimune, la forme inactivée de BC30, en 2017. Epoque où le terme même de postbiotiques commençait à apparaître !
Cette catégorie va apporter un nouveau souffle dans les compléments alimentaires et nous y voyons de grandes opportunités pour la transition nutraceutiques et nutritionnelle des aliments et boissons fonctionnels.
Et au-delà des problématiques technologiques, certains postbiotiques sont véritablement des probiotiques « upgradés ». Par exemple la forme pasteurisée d’Akkermansia muciniphila est plus efficace que la forme vivante pour améliorer des marqueurs métaboliques chez les personnes en surpoids et obèses. Dès lors, pourquoi ne pas inactiver des probiotiques vivants historique du marché ? Le viver est assez conséquent !
Dans tous les cas, grâce aux postbiotiques et cette clarification réglementaire, le terrain de jeux pour (ré)explorer les applications continue de s’étendre dans cette univers passionnant. »
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