Retrouvez la première partie de l'interview ici.
Comment voyez-vous l'avenir de la viande cultivée, sachant que les consommateurs recherchent de plus en plus de naturalité ?
Qu’est-ce que veut dire « naturel » ? Dans les élevages industriels, la vie des animaux, de leur naissance à leur mort, n’a pas grand-chose de « naturel » non plus…
Le process de la viande cultivée n’est pas si compliqué : on prend des cellules qui naturellement sont faites pour se diviser dans le corps des animaux, et on le fait dans une machine à la place.
L’élevage traditionnel existe aussi, bien sûr, mais c’est une niche, insuffisante pour nourrir la planète.
Quitte à ce que ça ne soit pas naturel, autant que ce soit bon pour l’environnement !
Quelle concurrence du végétal ?
Les substituts végétaux ne sont pas du tout des concurrents de la viande cultivée. Nous avons besoin de développer plusieurs solutions en parallèle pour diminuer l’impact négatif de la consommatio...