Le consommateur décide, la marque s’adapte. Aujourd’hui, toutes les marques sont scrutées par l’opinion générale. Encore plus dans le secteur de l’alimentaire. Tout un chacun souhaite manger bon, certes mais surtout meilleur pour sa santé, l’environnement, les producteurs…
C’est indéniable, l’arrivée des réseaux sociaux a permis de donner plus facilement son avis sur les marques. Qu’ils soient positifs ou négatifs, ceux-ci représentent une véritable opportunité.
L’enjeu pour les marques est alors de ne pas ignorer ces retours. Il faut répondre aux attentes du public et ainsi s’ancrer sur les nouvelles tendances de consommation.
Mais alors en tant que marque, comment s’y retrouver ? Comment être considérée par les consommateurs comme une marque à impact ? L’équipe Culture Nutrition vous livre 5 pratiques à prendre en place repérées en 2021 pour devenir une marque à impact…
Transition nutritionnelle et santé du consommateur vous penserez
[wcm_nonmember]
[wcm_nonmember_message]
[/wcm_nonmember]
[wcm_restrict]
Exit les produits trop gras, trop sucrés, trop salés… Aujourd’hui, la composition du produit pèse dans la balance lors de l’achat.
Le baromètre mené par LSA en partenariat avec St Michel en novembre 2019 révèle que la composition du produit est responsable à 56% de l’impact de la marque perçue par le consommateur.
Pour aller plus loin sur la composition du produit, c’est donc ce qui est vu en rayon qui joue un rôle : le packaging !
- Liste des ingrédients courtes
- Clean Label, Nutri-Score et qualité nutritionnelle du produit
- Niveau de transformation des aliments
À un emballage responsable vous serez vigilant
Voilà donc un premier paradoxe : le packaging est essentiel pour valoriser la bonne composition du produit. Seulement, celui-ci doit être le plus minimaliste et/ou durable possible.
La tendance zéro-déchet est à son heure de gloire ! Le marché doit s’adapter et vite. D’ailleurs si les produits en vrac sont 10 à 20 % moins chers, c’est que l’enjeu est de taille pour limiter ses emballages.
Des solutions émergent petit à petit pour limiter donc le suremballage des produits tout en y apposant sa marque. Il s’agit quand même de rester présent, donc visible, dans les rayons !
- Le retour au verre et à la consigne. La start-up Loop propose par exemple de livrer à domicile des produits alimentaires de chez Carrefour dans des contenants durables et réutilisables.
- Le papier kraft brut (non blanchi). La marque Candia propose ainsi du lait dans cet emballage.
- Les barquettes en bois. L’enseigne Fleury Michon a développé une gamme de plats cuisinés servis dans une barquette en bois. Un papier alimentaire au fond de la barquette permet d’isoler la nourriture du contenant (qui peut aller au four à micro-ondes !).
- Le plastique 100% recyclé
- L’emballage comestible
- L’upcycling et pas uniquement pour l’emballage d’ailleurs !
- … Autant de solutions pour limiter les déchets.
Panorama Upcycling : 4 ingrédients à ne pas manquer
L’environnement vous préserverez
Peut-être la condition sine qua none pour être considéré comme une marque à impact ! Jouer un rôle sur la santé du consommateur est un fait. S’attacher à produire des emballages plus durables est nécessaires. Donc pour avoir une dimension globale et être considéré comme un acteur en faveur de l’environnement, il faut agir.
Le point de départ, premier maillon de la chaîne : la production ! Agriculture durable, système de production responsable, engagement RSE au sein de l’entreprise même, autant d’actions à mettre en place pour limiter son impact sur l’environnement.
Des actions à valoriser tant sur la communication qu’auprès des collaborateurs. La marque employeur est clé pour rayonner de l’intérieur. Ainsi, les collaborateurs parlent en bien de la marque et c’est le consommateur qui la perçoit en bien.
Agriculture durable, en voulez vous en voilà
En 2020, le marché Bio a recruté 15 % de consommateurs en plus (Agence Bio). Une tendance très forte qui est l’une des réponses aux problématiques liées à la transition alimentaire.
Attention tout de même, car le Bio n’est plus envisagé comme la seule solution. Elle sera même bientôt considérée comme un prérequis, qu’il faut impérativement compléter par des engagements complémentaires. Ces engagements, quels sont-ils ? Ceux d’être une marque à impact bien sûr !
Inventer ou redécouvrir des modes production plus respectueux des écosystèmes. Tout se passe dans le champ :
- Agroécologie
- Permaculture
- Agriculture raisonnée
- Coopérative
- Aquaponie…
Le végétal, une carte qu’il vous faudra jouer
Les protéines se diversifient. Place aux alternatives végétales ! La végétalisation de la marque est un axe majeur pour devenir une marque à impact. S’adresser aux différents profils de consommateurs, inclure tout le monde et surtout toutes les formes d’alimentations.
Végans, végétariens, fléxitariens, les produits végétaux de substitution aux produits d’origine animale apparaissent dans nos rayons. Tous les acteurs s’y mettent, que ce soient les grandes marques, les DNVB entrant sur le marché et même la MDD avec des marques dédiées.
La course à la végétalisation est lancée. Dans celle-ci s’inclut par conséquent le respect du bien-être animal. Le néo-consommateur le sait, limiter sa consommation de viande est devenue une pratique de plus en plus repandue. Les arguments sont le souci des conditions d’abattage des espèces animales et le respect de l’environnement. Tout est lié !
Innovation : la naissance de la viande in-vitro est un sujet suivi de près dans l’équipe Culture Nutrition. Les marques à impact n’ont pas dit leur dernier mot, reste à savoir comment cela sera accepté sur le marché…
Bilan : être une marque à impact dans l’univers alimentaire signifierai donc
- Se soucier de la santé du consommateur
- Mettre en avant la transparence du produit à travers un packaging plus responsable
- Valoriser les engagements environnementaux pris en interne par la marque et les faire rayonner à travers les collaborateurs et le produit
- Se challenger sur les nouvelles alternatives de consommation plus responsables
🥝 Partagez nos articles avec le #CultureNutrition
Un article écrit avec Chloé Dall’anese, assistante communication. Merci à elle !
Crédit Photo : 100990624 – ValentinValkov – Adobe stock
[/wcm_restrict]