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Le classement des start-ups de substituts aux protéines animales

Plus de substituts aux protéines animales pour accompagner la transition alimentaire : c’est une tendance forte de l’univers de la nutrition. La rédaction de Culture Nutrition s’est penchée sur le sujet, et nous vous proposons le premier classement des start-ups de substituts aux protéines animales. Nous avons retenu 4 critères et inclus l’ensemble des substituts proposés sur le marché.

Le contexte et l’innovation des substituts aux protéines animales

L’ancrage des ressources animales dans notre alimentation est fort. Pour autant, pour des raisons écologiques, et avant tout démographiques, la part des matières premières animales devra céder plus de place au végétal dans notre assiette et dans notre équilibre nutritionnel au sens large. Il est préférable de ne pas percevoir cela comme un fardeau : ce que la planète nous intime de faire sera une évolution positive pour nous-mêmes. Cette quête de protéines alternatives (puisqu’il s’agit essentiellement de s’approvisionner en protéines) est donc lancée et il nous faut œuvrer rapidement : les changements doivent être forts et immédiats. En cela, l’innovation est reconnue comme moteur du changement.

Substituts de protéines animales : ce qu’en pense la rédaction

Ils doivent cohabiter avec la viande.

L’avenir réside probablement dans une assiette qui mixe des substituts, des légumineuses et céréales, et de la viande de bonne qualité. Parce que cela permettra de constituer une assiette plus saine. Et aussi parce que l’élevage fait partie de nos écosystèmes et de notre paysage agricole.

Ils doivent être clean.

Toute la question est de faire « au moins aussi bien que la version animale ». L’OMS a mis en garde contre l’ultra-transformation des substituts aux protéines animales. Alors, après un démarrage en trombe du secteur, avec des recettes plus ou moins réussies, le temps est venu de revoir la copie avec plus de légèreté et de travailler des recettes plus courtes.

Start-ups spécialistes des substituts de protéines animales : de la place pour tout le monde ?

Innover est une chose, perdurer en est une autre. C’est tout le succès possible qui ne peut qu’être souhaité aux jeunes entreprises qui se lancent sur le terrain des protéines alternatives. Elles osent innover, prendre le contre-pied de notre régime alimentaire bien installé.

Mais la concurrence est rude alors que le marché est à peine sorti de terre. Cet encombrement pourrait être fatal à un certain nombre de start-ups. Selon Forbes, le nombre d’entreprises qui se sont lancées, soutenues par les levées de fonds, rend le marché non viable en l’état. Explication avancée : la concurrence est trop dense.
On estime à 800 le nombre de startups du meat substitute dans le monde ! En 2021, elles ont levé 4 Mds$ selon Pitchbook, dont 1,9 Mds$ pour les substituts à base de plantes. Une valeur en baisse par rapport à 2020 (2,1 Mds$)*. Selon l’investisseur Tyler Morgan, un partenaire de Boulder Food Group, qui a soutenu Meati, « le marché ne peut pas supporter 100 entreprises de viande alternative. Il peut à peine supporter autant d’entreprises de viande animale et cette industrie est 30 fois plus importante. »

Le Classement des substituts de protéines animales.

Parce que la concurrence est rude, mais que les efforts engagés par ces start-ups sont colossaux, et parce que nous proposons d’essayer d’y voir plus clair dans ce marché, nous avons établi un classement des start-ups des substituts de protéines animales.

4 critères de notation pour ce classement :

  • L’intelligence du marketing : aboutissement et différenciation de la stratégie marketing.
  • La notoriété : visibilité dans les médias et les réseaux sociaux, reconnaissance dans l’univers professionnel.
  • Le degré technologique : unicité des technologies, brevets.
  • La propreté des recettes : listes d’ingrédients courtes, absence d’ingrédients controversés.

Le choix d’inclure l’ensemble des substituts de protéines animales

Substituts de viande, de produits laitiers, d’œufs ou de poisson. Nous avons fait le choix de tous les inclure. Parce qu’il faut innover dans une optique d’utilité, et que développer un substitut de viande ou un substitut d’œuf doit avoir cette finalité.

Le choix de s’intéresser uniquement aux substituts plant-based

Bien sûr, la ressource végétale n’est pas la seule matière première d’intérêt. Insectes, fermentation(s), culture cellulaire le sont aussi. Il s’agit cependant d’autres « métiers », difficilement comparables au plant-based en termes de « propreté des recettes » ou encore de technologie. Il s’agit donc d’un classement 100% plant-based… pour le moment !

* Forbes. Lifeless Market For Meatless Meat, 18 juin 2022.


Crédits photos: #252385137– ©vaaseenaa – stock.adobe.com

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