En attendant Natexpo 2023, du 22 au 24 octobre, place à la vision d’un Natexposant ! Pour cette nouvelle « Minute Natexposant », nous avons nommé : Vivien Paille ! Jeanne Hojnatzki, reponsable marketing BtoB , nous parle d’alimentation durable et de transition alimentaire, mais aussi agronomie et défis et opportunités pour les protéines végétales.
Vous agissez pour une alimentation durable, comment cela se matérialise-t-il ?
« Chez Vivien Paille, l’alimentation durable se traduit par notre façon de bien agir, nous innovons simplement à travers les protéines de légumineuses pour accompagner la transition alimentaire. C’est aussi bien produire à travers une agriculture responsable grâce à la mise en place de filières (bio, locales : lentilles vertes et pois chiches des Hauts-De-France), de contrats ACS (Agriculture de Conservation des Sols), de contrats de lentilles HVE (Hautes Valeurs Environnementales) et SRP (Sans Résidus de Pesticides) ou encore la valorisation des filières légumineuses, qui sont excellentes en matière de durabilité. »
Comment l’agriculture régénérative est-elle au cœur des engagements de Vivien Paille ?
« Grâce à notre ancrage et compréhension forte de l’amont agricole, nous accompagnons nos partenaires agriculteurs à cultiver d’autant plus de légumineuses sur nos territoires.
En effet, sur le plan agronomique, les légumineuses ont des atouts à considérer, notamment :
- La forte capacité à fixer l’azote dans le sol (ainsi nourrir le sol pour les cultures suivantes)
- La rotation culturale
- Amélioration de la fertilité des sols
- Augmentation de la biodiversité
- Econome en eau
- Accueil et nourrit les insectes.
Ainsi, Vivien Paille soutient les initiatives locales grâce à la transmission de notre savoir-faire. »
A quels défis et opportunités font face les protéines végétales aujourd’hui ?
« Selon moi, l’augmentation de la population nous amène à repenser nos systèmes alimentaires et rééquilibrer nos apports en protéines. C’est ainsi une très bonne opportunité pour les protéines végétales d’intégrer davantage nos assiettes, car elles sont plus durables et plus disponibles que les protéines d’origines animales et, notamment, des ruminants. De plus, les protéines végétales de légumineuses sont nutritionnellement très intéressantes (riches en protéines) et sont disponibles sous de nombreux formats (grain, farine, PVT, etc.). En revanche, même si le consensus est plutôt clair, l’évolution est loin d’être atteinte puisqu’elle suppose des changements forts dans la façon de consommer des populations, mais nécessite également des modifications de nos filières de production alimentaires. »
