Dénutrition et nutrition clinique : quelques rappels
La dénutrition est une problématique de santé majeure en France qui touche près de 2 millions de personnes. Elle concerne les personnes âgées, notamment 25 % des plus de 70 ans vivant seules, des patients souffrant de pathologies comme le cancer ou Alzheimer mais aussi des enfants souvent hospitalisés. Par oubli, fatigue ou perte d’envie, ces différentes situations conduisent à une baisse de la prise alimentaire et, donc, à une situation de dénutrition.
Grâce à une approche duale préventive et curative, la nutrition clinique peut aider à lutter contre la dénutrition. Elle se présente sous plusieurs formes : les compléments nutritionnels oraux (CNO), des mélanges nutritifs complets à consommer par voie orale souvent hyperénergétiques ou hyperprotidiques, la nutrition entérale ou parentérale. Les deux dernières consistant en une forme de nutrition à base d’injection, le plaisir en nutrition clinique se concentre principalement autour des CNO.
La foodification des CNO pour plus de plaisir en nutrition clinique
Installer le plaisir en nutrition clinique ne se fera pas sans opérer de changements. Les CNO sont donc en pleine mutation et ont tendance à prendre une apparence de plus en plus « food », que ce soit du point de vue du format ou du goût.
Des formats variés
Les formats des CNO sont majoritairement inspirés des desserts ultra-frais : les crèmes dessert, les yaourts ou les riz au lait ne sont pas rares en nutrition clinique. Mais l’offre ne s’y limite pas ! Nous vous avions déjà présenté les madeleines AMA ou les cakes La Picorée. Des CNO salés sous forme de veloutés ou de sauces enrichies complètent également l’offre disponible.
Place à la gourmandise
Le véritable témoin de l’émergence du plaisir en nutrition clinique, c’est la variété de goûts disponibles. Souvent inspirés par les desserts pâtissiers, ils tous sont plus innovants et gourmands les uns que les autres. Chez Nutrisens, les Crèmelines gourmandes imitent une multitude de desserts appréciés, allant des simples biscuits au délicieux Paris-Brest, en passant par le grand classique qu’est le tiramisu.
La même démarche se retrouve avec les desserts gourmands de Clinutren, pour ceux qui préféreraient la tarte tatin ou le baba au rhum ! Et encore, tous ces goûts salivants ne suffisent pas à éclipser la vanille, le chocolat ou le café, les fondamentaux du plaisir en nutrition clinique.
Derrière ces CNO et leurs goûts alléchants, se cache toujours une richesse en calories et en protéines nécessaires aux personnes souffrant de dénutrition, mais aussi et surtout un moyen de leur donner envie de les consommer et de le faire avec plaisir !
Résoudre les problématiques pour une consommation agréable
Au-delà du goût, la consommation de CNO peut être source d’autres problématiques qui gênent les patients. Elles sont de plus en plus considérées et résolues, ce qui contribue à rendre l’expérience de consommation plus agréable. De nombreux produits sont disponibles en petit format afin de s’adapter aux petits appétits des personnes souffrant de dénutrition. Certaines problématiques sont plus spécifiques. Par exemple, le façon thé de Clinutren lutte contre le goût métallique en bouche, un effet secondaire des traitements anti-cancer, et les madeleines AMA sont conçues pour être peu odorantes et limiter les risques d’écœurement.
Le plaisir en nutrition clinique devient un incontournable dans la conception des CNO. Ces derniers ne sont plus dissociés du plaisir de manger ce qui contribue une véritable amélioration dans la vie des patients. Enfin, des produits source de plaisir favorisent aussi l’observance, le respect par le patient des prescriptions du médecin et, donc, la bonne santé. La nutrition clinique évolue, et pour le mieux !
Un article rédigé avec Emma Bordachar, assistante chef de projet. Merci à elle !
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